FLAMBARD Marie Madeleine

FLAMBARD

 

Née à Vannes dans le Morbihan, Marie Madeleine Flambard est docteur en géographie de l’Université de Haute- Bretagne et diplômée de l’Institut d’Urbanisme de Paris. Spécialisée en prospective et en aménagement du territoire, elle a gardé de son ancien métier de géographe et des missions d’expert en France et à l’étranger, une grande curiosité des paysages et l’amour des voyages comme en témoigne son livre En terres de Chine, sélectionné à la Biennale des carnets de voyages de Clermont-Ferrand.
Parcourir avec son petit matériel d’aquarelle, le pays Dogon au Mali, Cracovie et les Tatras en Pologne, Samarkand et Boukhara en Ouzbékistan, le Connemara et le Kerry en Irlande, le désert de Gobi et le Yunnan en Chine, etc…, c’est à chaque fois un émerveillement pour son regard de géographe.
En 1987, elle fait partie des peintres de Bretagne qui exposent pour la première fois à Haigerloch en Allemagne. Depuis, plusieurs expositions aux côtés de Karl Hurm, et un séjour en résidence dans cette ville allemande ont permis à Marie Madeleine Flambard de prendre un tournant dans sa vie professionnelle en se consacrant entièrement à la peinture.
Dix ans après, elle est l’invitée d’honneur du Salon Régional de l’Aquarelle de Montgermont et reçoit à Paris des mains de Jean Paul Kauffman le prix du Cercle de la Mer pour son album d’aquarelles Iles du Ponant. Le premier prix de peinture à l’huile de Carquefou lui a été décerné en 2001. L’année suivante elle est invitée à animer des « master class » aux Etats-Unis et à exposer au Musée de la Marine de Beaufort en Caroline. Fondatrice de la Société des Aquarellistes de Bretagne en 2005, elle a assuré pendant six ans la présidence de cette association ouverte à tous ceux qui aiment l’aquarelle. Elle en est actuellement la présidente d’honneur.

… « Lorsque je décidai de consacrer tout mon temps à la peinture, j’ignorais tout : la solitude de l’atelier, la jubilation devant la toile ou le papier blanc, le plaisir de la marche à la recherche de l’émotion et surtout cette force qui pousse à aller toujours plus loin. Beaucoup d’interrogations, mais pas de lassitude, jamais… Au début du siècle, Victor Segalen s’interrogeait : « l’imaginaire déchoit-il ou se renforce-t-il quand il se confronte au réel ? Le réel n’aurait-il point lui-même sa grande saveur et sa joie ? » C’est cette saveur et cette joie que l’aquarelle procure, les pieds dans l’herbe ou dans le sable