LAPORTE Georges

laporte

1926 – 2000
Il est né à Montmartre. Après des études en commerce international, il travaille comme agent en douane. Ses débuts en peinture datent de 1946.
Il se marie et vient s’installer en Bourgogne à Chalon en 1952 puis à Givry en 1959. De nombreuses vues de ce village et de ses environs, souvent sous la neige, seront exposées dans le monde entier.
En 1958, il obtient le Prix Sébastien-Lepage au Salon des artistes français. Monsieur Guillermet, éditeur à Villefranche sur Saône et ami de Colette et Utrillo l’encourage à exposer à Lyon à la galerie Petersen. Ce sera un franc succès. Cette même année, L’Asile de Nuit de la rue aux Prêtres de Chalon obtient le Prix de la ville d’Aix-en-Provence devant 300 peintres venus de la France entière. Madame Frank Jay Gould achète la toile qu’elle accroche à coté d’Antoine Watteau et François Boucher qu’elle collectionne.
En 1960, a lieu la première reproduction d’une œuvre, Bidonville à Nanterre, aux éditions Nomis, distribuées au Louvre. Raphaël Mischkind, galeriste à Lille, remarque cette oeuvre. Il suivra Laporte tout au long de sa carrière.
Georges Laporte découvre véritablement la Bretagne dans les années 1960. La mer devient son thème principal. Il installe un atelier à Quiberon. On parle alors de peinture gestuelle en référence à Georges Mathieu, un parallèle est également fait avec Nicolas de Staël. Les épaisseurs de matières caractéristiques de ses toiles apparaissent à cette époque.
Sa peinture évolue dans les années 1970 et ses bords de mer sont plus aboutis.
À la mort de sa femme en 1979, il multiplie les voyages et sa peinture prend une nouvelle direction.
Dans les années 1980, Laporte renouvelle sa peinture et ses couleurs. Il se rend en Corse et au japon où 80 000 visiteurs se rendent à son exposition au printemps 1989. Il renonce aux règles de la perspective traditionnelle et construit son espace sur un système de superpositions de plans. Qu’elles aient pour origine la France ou le Japon, on sent que dans ses toiles désormais l’esprit rejoint la matière pour accomplir la transmutation des éléments pour les rendre perspectibles à l’oeil et au toucher. »
Georges Laporte meurt à Paris le 7 novembre 2000 ; ses cendres sont dispersées à la pointe de la presqu’île de Quiberon.

Lieux d’expositions : La Baule-Escoublac – Guérande Clis